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Par choraleur. le 22 Juillet 2018 à 13:08
La page d'accueil du dépliant décrivant la gamme BMW 1961. On se doute qu'un slogan pareil serait difficilement utilisable aujourd'hui ...
Pour les curieux, on note le tampon d'Albert Meullenet, célèbre concessionnaire de l'époque, qui sévissait à Besançon (25) pour le plus grand bonheur de tous les motards locaux.
Pour en savoir beaucoup plus sur cette histoire locale, via cet article excellent publié sur le passionnant zseft-zundapp.com
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Par choraleur. le 30 Avril 2018 à 09:29
Encore un article très intéressant de Jean SCOL, paru en 2016 dans le 27° numéro de la revue CONFINS (revue Franco-Brésilienne de géographie), à propos des hivernales.
Qu'est-ce que ces concentres ? C'est où ? Comment ça marche ? Pourquoi ça a lieu et depuis quand ? Pourquoi on y va, et qui y va ? Qu'est-ce que ça dit de notre état d'esprit et de nos valeurs ...?
Voilà comment l'auteur résume son texte, de quoi mettre en appétit le motard-lecteur curieux ! Une sympathique invitation à découvrir l'Europe en hiver .
"La concentration est une forme de tourisme très développée dans le monde de la moto.
Parmi les presque 3 500 concentrations de moto organisées chaque année en Europe environ
dix pour-cent le sont au cœur de l'hiver. Ces concentrations dites hivernales répondent à des
critères tout à fait spécifiques. Leur réussite et réputation dépendent pour une grande part
de conditions météorologiques paradoxalement peu adaptées à la moto ! Elles sont donc de
préférence organisées dans des régions qui promettent des conditions hivernales les plus
rudes : (très) loin vers le nord ou vers l'est du continent ou bien à des altitudes parfois très
élevées. Des localisations à l'origine d'une véritable hiérarchie établie entre les hivernales
elles-mêmes mais aussi entre les motocyclistes qui y participent."
« Personne n'est obligé de venir. Si tu viens, tu auras froid, de la neige, du verglas. Si tu souffres, c'est de ta faute. Tu n'avais qu'à rester chez toi. Mais si tu viens, tu te réchaufferas avec la chaleur de l’amitié. Pas de coupes, pas de médailles mais beaucoup de sentiments. »
D'après Ernst Leverkust (créateur de l'hivernale des Elefantentreffen en Allemagne.)
carte : les principales concentrations hivernales en Europe
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Par choraleur. le 9 Avril 2018 à 08:05
Encore une moto reconnaissable immédiatement, rien qu'avec son surnom "Gex" qui claque comme un bon chrono sur le circuit ou la départementale du coin !...
Inspirée par la GS1000R X41 de compétion-endurance de Dominique Meilland ... [le célèbre grand manitou actuel chez Suzuki Endurance], en 1984 Suzuki commercialise au Japon une première GSX400R, correspondant aux normes locales.
D'allure sportive malgré son poids (moteur lourd et bridé), elle innove avec son cadre en alu et annonce surtout une suite beaucoup plus musclée ...!
En effet c'est quasiment une Réplica qui est vendue dès 1985 : la GSX750-R connait un succès immédiat : 100cv pour la sportive au look d'enfer, légère (180 kg), rapide (240 km/h), solide (refroidissement air/huile SACS) et endurante. Pas loin des perfs des machines de compète, elle séduit tous les adeptes de la vivacité et du sport....le Gex est né ... !
Tous les ans, Suzuki propose des modifs. Résumé des plus significatives :
1988-1989, l'esthétique modifiée, prise de poids (195kg) et de puissance. On passe à 112cv.
1990 : fourche inversée
1992 : refroidissement par eau
1996, amaigrissement (179kg) et toujours plus de puissance (126cv), SRAD (air forcé direct à l'admission) et nouveau cadre.
1996
1998 : injection et 135cv .............................................
2000 : 141cv et 166kg
2004 : étriers radiaux, 148cv 2006 : 163 kg, 150cv, 280km/h
2006 2005 (Sheene Réplica)
A noter qu'ensuite pendant 10 ans, les évolutions successives se feront par petites touches sur l'esthétique, les perfs du freinage, les cartographies moteur, les chassis et les suspensions... et l'agrément sur la route, qui rendront cette sportive utilisable au quotidien !
Bon, faut pô oublier quand même le potentiel ultra compétitif de la Gex ... !!
Les millésimes se suivent et sont quasiment tous au top de leur catégorie, dans une niche "ultra-sport" où les concurrentes sont nombreuses et extrêmement performantes et efficaces !
2015 2017
Suzuki n'importe pas la Gex en 2018, pour cause de ventes trop faibles, mais promet un retour en 2019 ... peut-être avec quelques surprises ? L'histoire se poursuivra-t-elle ...??
à suivre !
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Au fait, cette belle histoire de la 750 est à compléter brièvement avec celles de ses sœurs incontournables...
La "grosse" GSX1100-R, entre 1986 et 2000. C'est celle que l'on appelle encore aujourd'hui le "11R" !! Puissante et velue, elle atomise ses copines ... et fait l'objet d'un culte sans limite par ses aficionados ! Les premiers millésimes sont réputés indestructibles avec leur refroidissement air/huile.
1986 1998
La "petite" GSX600-R arrivée en 1997 en France (mais qui existe depuis 1992) a tout d'une grande ... Avec les mêmes aspects et les mêmes qualités que ses aînées, un peu moins puissante, la 600 va semer la panique dans le segment des 600 sportives, et semer le trouble au sein même de la clientèle qui va hésiter entre les cylindrées proposées. Retirée du catalogue en 2017.
1997 2016
La Star GSX1000-R : issue tout droit des Suz d'Endurance et de Superbike, elle est célèbre notamment grâce aux succès de Suzuki en compétition (15 fois champion du monde d'endurance avec le SERT). Elle remplace la 1100cc depuis l'année 2000.
Commercialisée alors avec 160cv, elle évolue tous les ans et affiche à ce jour 202cv pour 202kgs en ordre de marche, avec une vitesse de pointe qui tourne autour des 300km/h. Ce missile La 1000 Gex est très prisée par les pilotes de pointe.
2001 2017
La bestiale GSX1300-R Hayabusa qui débute sa carrière en 1999 avec 175cv. Les amateurs d'accélération (les pilotes de dragster, entre autres) l'apprécient particulièrement.
C'est une des premières machine de série (avec la 1100XX Honda) à tutoyer la barre des 300km/h.
Réactualisée une seule fois, pour arriver à 198cv, celle qu'on surnomme affectueusement et respectueusement "la Buse", jouit d'une solide réputation, y compris en sportGT où ses qualités sont fort appréciées. Par ailleurs, on aime ou on aime pas son esthétique particulière.
Au fait, Hayabusa signifie faucon pélerin, un oiseau robuste et très très rapide ... dont les piqués "avionnent" justement autour des 300km/h ...
1999 2016
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Par choraleur. le 4 Avril 2018 à 18:01
Ce qui suit est un très intéressant article de Jean SCOL, motard et enseignant (maître de recherche en géographie à l'université de Lille 1). Il a été publié dans Via.Tourism Review (Revue internationale interdisciplinaire du tourisme) en septembre 2016.
Vécu de l'intérieur et étudié avec pertinence, voilà donc un aperçu sérieux et documenté sur différentes formes de tourisme pratiquées par certains rouleurs.
Voilà quelques extraits ... qui donnent envie de lire tout, nan ?
" Le tourisme à moto se compose d’un ensemble de pratiques marginales. Plutôt itinérant, la route en est une composante essentielle fréquemment bien plus importante que la destination finale. Il est marqué par l'existence d'itinéraires et de destinations mythiques et dessine une géographie spécifique. Le tourisme à moto est aussi très marqué par des valeurs humaines fortes comme l’amitié, la solidarité, le sentiment de faire partie d'une confrérie, d’une famille…
Longtemps plutôt auto-organisé individuellement ou au sein de groupes de pratiquants plus ou moins structurés (Fédérations, clubs…), le tourisme à moto suscite aujourd’hui l’intérêt croissant des territoires et des professionnels qui longtemps pourtant l’avaient ignoré. On y voit un nouveau marché de niche à haute valeur ajoutée.
Ainsi, les produits touristiques attitrés se multiplient sous la forme de voyages organisés, d'itinéraires et d'hébergements dédiés. Des prestations qui s'inscrivent souvent dans les logiques du tourisme d'aventure ou sportif et presque toujours dans celle du voyage plutôt haut de gamme. "
carte : localisations des principaux événements prétextes au tourisme pratiqué à moto
découvrir l'article complet,
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Par choraleur. le 16 Janvier 2018 à 08:15
Rapide coup d’œil sur deux pays différents, aux pratiques diverses et aux passions motocyclistes cousines ...
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Au Japon : le temple de la moto contemporaine...
Des gros scoots, gonflés, rallongés, surbaissés ... plus customisés tu meurs !
Les Bosozoku transforment des vieux bi ou 4 cyllindres ... esthétiquement particuliers, discrets et pratiques . Bon, cela dit fô pas les gonfler, la batte de base-ball est souvent accrochée au cadre d'la meule !
Les longues fourches de ces choppers, sur base de HD ou de gros 4 cylindres ... font pâlir leurs homologues Ricains ! L'inconvénient quand même, c'est qu'tu rentres pas dans certains parkings
Les populaires courses d'Auto-Race, des 600cc Suz pour la plupart, dans des stades avec des pistes ovales, sont très suivies, et font l'objet de gros paris, comme le PMU ici (voire les couleurs des casaques). Certains pilotes sont des stars !
... et aussi de la passion pour les gros V-Twin made in USA, customisés, bricolés, ratifiés, sublimés ou mythiques.
Aux USA : la Mecque du V-Twin ...
Des grosses sportives Japonaises, hyper-vitaminées, turbocompressées, bras oscillant de 3m et pneu Ar. gigantesque ...
Des baggers à suspension hydraulique, grande roue Avt. et "plastique" étonnante ...
des chop's ...
Des V8 de 500cv ... la démesure mécanique sur les Boss-Hoss et consœurs camionesques...
les runs sur terre (ou herbe) d'Uni Motorcycle Drag Racing , ,. pas de direction, pas de roue avant.
... et de l'accélération "velue"
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Au total, ces 2 pays sont marqués par leur production moto, et par des pratiques originales, pô vrai ? (à suivre)
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Par choraleur. le 17 Décembre 2017 à 08:00
Cliché ultra connu, sans qu'on en sache plus ... Il s'agit de Rollie FREE (1900-1984), pilote Américain spécialisé dans les records de vitesse sur le lac salé de Bonneville (Utah).
Ici en 1948, sur une Vincent-HRD Black Shadow complètement dépouillée (même la selle a été enlevée) et survitaminée par ses soins, FREE bat le précédent record de la catégorie, vieux de 11 ans (136.18 Miles Per Hour).
Pour gagner en pénétration dans l'air et accroître sa vitesse, le pilote décide de courir en simple maillot de bain, une idée "folle" piquée à son confrère Ed Kretz.
150.313 Mph là bas... ben ici, ça fait 242 Km/h !!
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Par choraleur. le 5 Décembre 2017 à 07:55
Brève évocation de la complexité contenue par nos pneus, tout au long de leur fabrication.
Depuis John Boyd Dunlop (1888, invention du pneumatique) et Edouard Michelin (1891, invention du pneu démontable et de la chambre à air), nos pneus ont sans cesse évolué ... jusqu'à avoir les performances qu'on connait aujourd'hui.
On imagine pas forcément comment sont faits nos pneus ... Visiblement, cela concentre un tas d'études et de tests, des techniques et des matériaux, des couches et du savoir faire ...au bénéfice de la résistance, de l'endurance, de la performance et de la sécurité.
Résultat des courses : alors que la surface de contact est à peine équivalente à la dimension de ta carte bleue (pour une seule roue) ... ça tient plutôt très bien le pavé !!!!! Et c'est tant mieux !!!
Les chercheurs et les techniciens sont forts ... merci à eux !
Pour en savoir plus sur l'histoire Michelin et l'histoire Dunlop
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Par choraleur. le 24 Novembre 2017 à 07:17
Quelques images originales (pas toujours accompagnées de son !) d'une époque lointaine. A feuilleter comme des bonnes pages d'histoire de la moto !
Ces images sont toutes d'origine Britanniques ...God save the Queen Motorcycle !
Un record de vitesse en 1930 ...
Course de side-car à Brands Hatch en 1969
"King of Brands", circuit de Brands Hatch 1966
de l'Enduro en Tchécoslovaquie en 1963
l'Ulster Grand Prix en 1963
Endurance en 1969
scooter + side + caravane en 1959
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Par choraleur. le 17 Novembre 2017 à 09:00
Aux Etats Unis d'Amérique, les grands événements motocyclistes sont de célèbres et imposantes réunions de bikers, disséminées dans tous les Etats.
Rally's de 2 ou 3 jours, ou Bike-Week's de 5 à 7 jours ... on y vient de partout, mais pas toujours sur sa moto qui est souvent chargée dans le van accroché au cul du motor-home qui cruise pépère sur les highways traversant les US.
La moto enfin descendue, étincelante de ses chromes, surchargée d'accessoires façon Road-King HD, dépouillée façon chopper ou délire mécanique surpuissant ... le biker longe les longues avenues où s'entassent les boutiques et les bars dédiés tout entier à la moto.
Exhibitionniste dans l'âme, chacun participe au spectacle et à la fête animée ça et là par des concerts, des spectacles de cascadeurs, des runs endiablés ou des courses officielles (dirt track, moto-cross ou vitesse) gérées par la fédération Motocycliste US, l'AMA..
Harley-Davidson reste bien sûr le number one, mais toutes sortes de motos et de marques sont présentes.
On notera quelques particularités typiquement nord-américaines, par exemple : la démesure, l'éclat et la frime ; la mise en scène, l'artifice et la place du jeu ; le rôle de la femme-objet ; le patriotisme et le nombrilisme, le protectionnisme et le conservatisme ; le caritatif important (les charity-run) ...
voici une liste non exhaustive de quelques réunions importantes, dont certaines avoisinent le siècle d'existence et les 400 000 participants !
.... c'est écrit dessus tu seras le bienvenu !
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Par choraleur. le 5 Septembre 2017 à 09:38
Basée à Verghera, près de Varèse en Lombardie, la petite marque Italienne Méccanica Verghera Agusta, débute la production de motos en 1945.
Son fondateur, le comte Domenico Agusta parie sur la compétition pour faire la promo de sa petite entreprise. Dès 1950, c'est une 125 de 13ch qui participe à son 1° GP, tandis qu'est lancée la production d'une routière 500cc de 50cv.
Après un 1° succès en GP en 1952, débutera une moisson de victoires, jusqu'en 1974, de près de 3000 premières places (toutes compétitions confondues, dont 275 en GP), avec 38 titres mondiaux pour les pilotes et 35 pour la marque.
Ces succès répétés forgent le mythe MV, et les pilotes de renommée y participent également. Son restés célèbres Ubbiali, Provini, Surtees, Hailwood, Read, et bien sûr Giacomo Agostini, détenteur de 13 titres mondiaux avec la marque, dont 6 en 350cc et 7 en 500cc.
A noter que dans une concurrence sportive acharnée avec Honda, MV a aussi construit des 6 cyl qui se sont montrés moins performants que les 4cyl. existants. C'était juste avant que la FIM n'interdise tous les 6 cylindres ...
Au final, tous ces pilotes MV, au statut envié de pilotes d'usine dans une équipe puissante et sur des motos exceptionnelles, ont enthousiasmé toute une génération de motards et l'Italie entière.
Pendant ce temps là, la production s'étoffe en routières de petites cylindrées, mais aussi avec des 4 cylindres 600 et 750cc plus coûteuses. Certain de sa fiabilité, MV propose même des garanties de 100.000kms dès 1959.
La marque aura produit 260 000 unités (tous modèles) en 30 ans quand elle ferme en 1977. Plus rapides, les motos Japonaises 2T remportaient alors tous les titres en GP ...
Ps : pour la "petite" histoire, MV renaît dans les années 90, avec les machines modernes que l'on connait aujourd'hui .
et le son fabuleux de la MV (avec Ago en personne)
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