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étude : tout sur les concentrations hivernales
Encore un article très intéressant de Jean SCOL, paru en 2016 dans le 27° numéro de la revue CONFINS (revue Franco-Brésilienne de géographie), à propos des hivernales.
Qu'est-ce que ces concentres ? C'est où ? Comment ça marche ? Pourquoi ça a lieu et depuis quand ? Pourquoi on y va, et qui y va ? Qu'est-ce que ça dit de notre état d'esprit et de nos valeurs ...?
Voilà comment l'auteur résume son texte, de quoi mettre en appétit le motard-lecteur curieux ! Une sympathique invitation à découvrir l'Europe en hiver .
"La concentration est une forme de tourisme très développée dans le monde de la moto.
Parmi les presque 3 500 concentrations de moto organisées chaque année en Europe environ
dix pour-cent le sont au cœur de l'hiver. Ces concentrations dites hivernales répondent à des
critères tout à fait spécifiques. Leur réussite et réputation dépendent pour une grande part
de conditions météorologiques paradoxalement peu adaptées à la moto ! Elles sont donc de
préférence organisées dans des régions qui promettent des conditions hivernales les plus
rudes : (très) loin vers le nord ou vers l'est du continent ou bien à des altitudes parfois très
élevées. Des localisations à l'origine d'une véritable hiérarchie établie entre les hivernales
elles-mêmes mais aussi entre les motocyclistes qui y participent."
« Personne n'est obligé de venir. Si tu viens, tu auras froid, de la neige, du verglas. Si tu souffres, c'est de ta faute. Tu n'avais qu'à rester chez toi. Mais si tu viens, tu te réchaufferas avec la chaleur de l’amitié. Pas de coupes, pas de médailles mais beaucoup de sentiments. »
D'après Ernst Leverkust (créateur de l'hivernale des Elefantentreffen en Allemagne.)
carte : les principales concentrations hivernales en Europe
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Commentaires
Très intéressant regard !
Pourtant, quand même, j'ai envie de dire que modeste participant régulier à ce type de rencontres, je n'ai personnellement pas du tout le sentiment de faire ça pour me définir "pur et dur" ou "vrai motard" par rapport à quiconque.
Dans la mesure où j'me fous même pas mal du regard des autres sur moi, j'me permets pas de juger non plus les zaut' et les pratiques motocyclistes différentes des miennes...
Hier à 30 ans, comme aujourd'hui à 60, c’est donc toujours pour 3 raisons que j'adore cette pratique hivernale :
Vive la moto !!