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Par choraleur. le 7 Septembre 2022 à 12:29
Lucien, alias Peio, est (entre autres qualités) Basque et motard ... et on le connaît un peu ici, puisqu'il nous a déjà transmis quelques superbes CR de ses escapades. En effet, il voyage beaucoup à moto (sur BMW, nul n'est parfait ... ) un peu partout, très loin parfois, et aime partager ses notes, ses photos, ses cartes et ses itinéraires.
Sur son site, Les Routes de Peio, on découvre donc de nombreuses et originales destinations, et sa passion pour les voyages, là où on va voir plus loin les zautres !
Un grand merci à toi, Peio, pour l'état d'esprit et le partage de connaissances et d'émotions !
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Par choraleur. le 23 Août 2022 à 10:54
La 21° édition du Trofeo Rosso (23-24 juillet), sur le circuit du Vigeant (86) fut l'occasion d'une magnifique balade dans les Charentes et le Poitou. Évitant les axes surchargés de ce WE de Juillet, je serais tranquille peinard à travers ces belles campagnes, terrain de prédilection de ma nouvelle Triumph Bonneville T120.
Oh my god, quel fucking couple !
C'est son charme principal, qu'on l'utilise tout en douceur sur un petit filet de gaz, ou de façon plus rageuse sur quelques poussées vigoureuses qui t'allongent les bras.
Mis à part quelques aspects pratiques qu'il lui manque encore pour la pratique du GT par tous les temps (sacoches latérales, pare-mains), ma Bonnie coche déjà pas mal des cases qui me conviennent : un moteur infatigable-vivant au couple de camion, un poids contenu et un gabarit qui facilitent les manœuvres à l'arrêt, un son poum poum poum tranquille et des vibrations discrètes. Évidemment elle n'a pas l'agilité et la vivacité de ma précédente Tiger 800, il faut soigner ses trajectoires, car une fois mise sur l'angle c'est un rail ... mais quel plaisir !
Chacun sait que le sentiment de sécurité et la confiance, c'est un peu comme le charme, ça se ressent sans qu'on puisse l'expliquer d'avantage. Après les premières 5000 bornes à son guidon, hé ben j'en suis là. à suivre donc !
Un p'tit mot sur cette rencontre dédiée aux passionnantes et nombreuses motos Italiennes : Moto Guzzi, Laverda, Morini, Aermachi, Benelli, Ducati, MV Agusta, Magni, Aprilia, Bimota, Giléra ... etc.
Plus de 400 motos réparties en séries homogènes qui vont tourner sur le circuit, des expos de clubs, un paddock accessible, de la bonne humeur et des rencontres sympa ! Bref, un WE authentiquement et simplement Motard !
Merci à tous les bénévoles de l'organisation qui rendent possible cette qualité !
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Par choraleur. le 23 Février 2022 à 10:01
Encore une belle balade de l'ami Lucien, en 1200GS, qui nous fait visiter l'arrière Pays Basque, sur les routes de la Basse Navarre et de Navarre, de part et d'autre de la frontière franco-espagnole... de toute évidence des p'tits coins qu'il affectionne particulièrement ! Une invitation à découvrir cette belle région donc ! En route avec son itinéraire de 530km environ, accompagné de ses photos !
Merci Lucien !
Depuis Urt > direction Itxassou, la Pas de Roland et le col de Méhatché, Ainhoa, le col d'Otxondo Gorramendi, Otxondo vers le col d'Ispeguy, St Etienne de Baïgorry et direction Banca par une petite route au bord de laquelle on découvre un élevage de cochons basques en liberté,
Banca et arrêt à l'hôtel restaurant Erreguina. Direction Aldudes puis Urepel puis Sorogain Lastur via la forêt d'Hayra et on file en Navarre vers Isaba, Roncal puis Hecho en Aragon et sa belle vallée.
Belle N 240 vers Sigües puis Burgui et la fabuleuse route Burgui - Navascuès. Détour vers Sos del Rey Catolico pour remonter vers Aoiz, Oroz-Betelu puis Roncesvalles et le superbe col d'Ibaneta.
Arrêt à Luzaide / Valcarlos à la venta Arrosagaray pour approvisionnement en salaisons diverses puis direction St Jean Pied de Port et enfin Aincille à l'hôtel restaurant Pecoitz.
(vers le col de Méhatché)
(col d'Ispeguy)
(vallée de Hécho, Aragon)
(Burgui)
(porcs Basques)
(pour le plaisir des cartes routières !)
Situer, trouver et imaginer ...
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Par choraleur. le 28 Décembre 2021 à 18:22
12° édition depuis le renouveau des célèbres Millevaches des années 70, ce millésime 2021 a répondu à quelques uns de mes souhaits : bouger et rouler, rouler encore, passer du bon temps avec des potes motards et vivre un we dans un environnement peu ordinaire...
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Pour moi, une belle concentre c'est avant tout du plaisir sur la moto, et grâce à la moto, avec des belles petites routes départementales d'hiver, ici à travers les Charentes, la Dordogne et le Limousin. Bien équipé contre le froid, et la pluie menaçante, franchement j'adore ces conditions de roulage, avec moins de circulation et des pauses pipi-troquet bien plus chaleureuses qu'à la "belle" saison.Des grosses averses de neige m'accueillent à Meymac, et la montée vers le bivouac s'avère périlleuse. Au pied du site, vers 17h tout l'monde est bloqué, et on devine vite que l'entrée du bourbier doit être compliquée...
Moi l'soir, j'aime bien être peinard, un minimum installé correct quoi. Là je le sentais pô l'merdier avec la nuit tombante, alors vu que mes potes étaient bloqués aussi au début du plateau au sud d'Aubusson, je suis parti à leur rencontre. Bloqué pour bloqué, on aurait bien échoué dans un hôtel pour festoyer tranquillou !Ben, j'ai pas croisé Stéphane (1290 KTM), Julien (MT09) et ses 2 jeunes collègues en 650SV et 1000CBR, et pendant que je prenais une bonne douche dans un hôtel d'Aubusson (atteint laborieusement après avoir traversé tout le plateau enneigé, avec des T° négatives...), les courageux installaient enfin leur campement sur le fameux site, vers 21h.
En fait on s'est croisé quand j'étais bloqué au pied du site, et qu'ils descendaient sur Meymac ... merd' merd' merd'
Samedi matin, je repars et cette fois, je passerai par Ussel, redoutant d'avoir à retraverser le plateau que j'imagine glacé, alors qu'en fait il fait un peu moins froid et que les routes ont été bien salées dans toute la région, donc bien plus sûres.Rassemblement hivernal classique, tendance réchauffement climatique, hélas sur des prairies humides qui se transforment vite en bourbiers sans nom, sur un site pourtant magnifique où la neige peu épaisse cache la "misère".
Il manque des vraies températures négatives pour que cette hivernale soit encore plus chaleureuse, c'est clair ; mais les millésimes ne se ressemblant pas tous, qui sait, l'an prochain sera peut être parfait ?
Pour moi cependant, c'est un grand bonheur de retrouver les copains d'Angers, le campement sympa malgré la boue des chemins, les rencontres motardes originales + un bel A/R sur des routes comme je les aime, avec une chouette moto, of course !
Comme points faibles cette année, je retiens les accès au site clairement non préparés qui ont généré quelques glissades involontaires, et le discret contrôle d'identité (pass sanitaire + billet nominatif d'entrée) sans doute exigé par le préfet local qui menaçait d'annuler la concentre.
Le sel sur les motos, c'est pas une spécificité locale,mais plutôt un désagrément hivernal ponctuel pour les machines qu'il faut rincer régulièrement à grande eau.Rentré sur "mon" île où qu'on sale jamais, j'ai aussitôt nettoyé la bécane de son sel et de toute la boue qu'elle portait, et y'en avait !
D'ailleurs, je félicite pas le connard en scooter qui, gaz inutilement ouvert en grand, a repeint pas mal de motos, près de l'allée où j'avais garé la mienne. Notez que je stigmatise pô tous les scootards, je relate simplement les dires de not' voisin de campement qui a assisté à la scène...Enfin, je rends hommage à mon fidèle appareil photo qu'a rendu l'âme... Un seul cliché et pouf ... merci aux autres sites
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Merci aux 80 bénévoles du MC de Meymac pour la survie des Millevaches, où plein se demandent pourquoi ils sont venus, et où pourtant ils reviennent !
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Par choraleur. le 24 Septembre 2020 à 09:27
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Pour le WE du 8-9 août, direction les chaleurs et les belles routes du Gers...
Ces journées superbement organisées rassemblent sur le circuit de Nogaro les amoureux fous des belles motos nées entre 1950 et 1980, élevées sous la mère et garanties sans OGM !
Avec les Manx, TZ, Bultaco, Gautier, RCB ... tournent toutes les marques et tous les modèles parfois magnifiquement modifiés.
Tu prends une machine qui te plaît + une petite ou une grosse transfo "piste" + une combarde avé la dorsale qui va avec ... et te voilà dans une série qui correspond à la puissance de ta moto et à ton niveau de pilotage sur circuit. De mon point de vue "spectateur" ce "petit" circuit est très bien foutu avec une bonne visibilité sur certains enchainements de virages !
Les séries sont toutes intéressantes à suivre, et certains pilotes envoient du très gros gaz ... Bon y'a des motos très musclées dans les bouts droits (les accélérations de la RCB de J-C Chemarin himself, wahou !), et d'autres plus vives et impressionnantes dans les courbes. Les sides cars sont toujours impressionnants, y compris les plus anciens
Comme toujours dans ce genre de rencontres, l'ambiance empreinte de passion est chaleureuse, on fait connaissance tellement facilement autour de ces belles machines ! Des tas de nouveaux potes sur des motos qui ont des bornes et des belles histoires !
On traîne dans le paddock, sur le camping, autour des buvettes et des points d'eau (indispensables vu la chaleur !), ainsi que dans les allées de la bourse aux pièces... tout ça dans une ambiance festive toujours respectueuse ; c'est pô ici que tu vas entendre des hurlements destructeurs de tympans et de moulbifs !
... un GPS local
Quel plaisir d'y croiser aussi Jordan (Toulouse,1190 KTM) qui me donne des nouvelles de ses parents (Thierry et Nathalie en 1200 Norge, Clisson). Croisement également avec les Mayennais Isabelle et Jean-Yves (CB750 de Mayenne). Il apprécie ces formules de roulage et tourne sur pas mal de circuits, actuellement avec une 4 pattes au look RCB, mais avec "beaucoup moins de CV" ...
Ayant encore "soigné" mon itinéraire, façon tournis à travers la campagne, j'ai encore vérifié les capacités de la Tromph ! Certain que des tas de motos feraient aussi bien, voire mieux, j'apprécie tout de même humblement la mienne, trop heureux de vivre ces moments là à son guidon.
... mon "GPS" de touriste
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Par choraleur. le 2 Juillet 2020 à 09:05
J'sais pas pour toi, mais l'interdiction de rouler à plus de 100 bornes à peine levée, hop hop hop ... on the road again et Gazzz !
Je me suis donc soigné cette 1° sortie post-confinement comme d'habitude ... mais au vu du contexte, je l'ai vécue avec un plaisir de chaque instant plus intense, un peu comme les inoubliables premières fois ... donc :
1 : un beau prétexte, ici la petite concentre "Hannibal" de Ristolas (05) les 13 et 14 juin
2 : une belle région de destination, le parc naturel du Queyras au fin-fond des Alpes ... y'a plus moche.
3 : un itinéraire (road-book sur le réservoir) étudié sélectionné avec des petites départementales qui tournicotent de village en village, de vallons en plateaux, de collines en montagnes ... Rhâ Lovely ...
4 : une bécane qui va bien, et un "pilote" affamé de plein air et de paysages, de courbes, d'odeurs et de rencontres ... qui veut s’enivrer de cette liberté enfin retrouvée !
Après un classique Oléron-Angoulême (16) le long de la Charente à travers champs, direction Saint-Yrieix-la-Perche (87) à travers le parc narturel Périgord-Limousin, puis direction Ussel (19) via Treignac-Meymac et le parc naturel des Millevaches. Traversée du parc naturel des Volcans d'Auvergne vers Issoire (63) et pause à Ambert au coeur du parc du Livradois-Forez.
Le lendemain, traversée du parc du Pilat direction Annonay (07), passage sur le Rhône et arrivée dans le Vercors via Hauterives (26) dans le Nord de la Drôme. Après Villars-de-Lans (38), plongée sur le Sud de Grenoble et plein Est vers Briançon (05) via le Col du Lautaret et le massif des Ecrins. arrivée dans le parc du Queyras via le col de l'Izoard.
le col du Lautaret (2058m) entre Grenoble et Briançon.
à Saint-Vérand (05), la plus haute commune d'Europe (2040m)
Le retour passera par l'itinéraire Sud : le lac de Serre-Ponçon, Gap (05), Die et Crest (26), La Voulte-sur-Rhône(07), puis Le-Puy-en-Velay (43) à travers le Parc des Monts d'Ardèche.
Ensuite plein Ouest vers Chanteuges et Saint-Flour (15), Murat et le Puy-Mary (15). J'évite Tulle (19) et me dirige vers Angoulême (16) via Arnac-Pompadour et Nontron (24). Passage à La Rochelle pour la révision de la mobylette et retour sur l'Ile d'Oléron.
La boucle est bouclée, that the end ! C'était génial !!!!!!!!!!!!!
La concentre : un grand à Didier, Serge et Sandra, les organisateurs qui nourrissent avec talent les participants du p'tit et sympa rassemblement moto "Hannibal", au fond de la vallée du Haut Guil (Queyras), à Ristolas (05) à 1700m d'altitude. Le "Camp de base de la Monta" (camping municipal) habitué à recevoir les randonneurs-montagnards est un formidable lieu naturel pour une tranquille concentre à l'esprit amical et solidaire !
Pour info, Hannibal (247-182 avant J-C) est un général Carthaginois (région de l'actuelle Tunisie) en guerre contre l'empire Romain. Avec une armée (40 000 hommes, dont 9000 cavaliers ... et 37 éléphants de guerre, dont le dernier était nommé "Surus"), il franchit les Alpes.
Observation : on se demande encore s'il n'aurait pas été plus judicieux d'utiliser des motos de trial ...
L'itinéraire est toujours controversé, mais celui de la vallée du Guil avec passage au col de la Traversette à 2947m d'altitude (pas d'accès routier aujourd'hui) semble probable, malgré ses difficultés.
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Par choraleur. le 2 Juin 2020 à 08:18
Patrick Bernard et son fils Noé partagent ce beau voyage jusqu'au Cap Nord, sur une machine déjà éprouvée par de nombreux raids (au Maroc et ailleurs) ... une bonne "vieille" et robuste BMW R100GS de 1988, affichant 175 000 bornes au compteur avant le départ.
Perso, j'apprécie beaucoup la démarche de Patrick qu'en fait pas des tonnes, la relation humble père-fils, la forme et le rythme du voyage, l'envie d'aller voir les autres et le monde, les réflexions que suscite une telle "aventure" ... Merci à eux pour ce sympathique témoignage !
on note que cette vidéo a été saluée par un prix lors de l'Alpes Aventure Moto Festival de Barcelonnette. !
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Par choraleur. le 4 Mai 2020 à 09:50
Encore une belle virée de Lucien (1200GS) qui témoigne d'un enthousiasme certain pour les routes et la gastronomie locales (entre autres) de l'Ile de Beauté, visitée durant 10 jours pleins, du 15 au 26 juin 2012.
Son itinéraire débute à Bastia et fera comme un grand 6 jusqu'à Ajaccio... agrémenté de nombreuses boucles et transversales (voir la carte ci dessous). C'est partit ...
Gorges de Spelunca
Quelques petites notes sur des petites portions du parcours :
- de Ponte Leccia à Morosaglio, partie de route cabossée et vraiment trop étroite pour la GS avec ses valises. Pas marrant de klaxonner avant chaque virage, de croiser presque à l'arrêt les véhicules venant en face tout en pilotant l'épaule au ravin ...
- avant Porto, une zone de 5 kms caillouteuse et signalée « chute de pierres », hé bé, comme sur de nombreuses portions partout en Corse, c’est vrai !!
- la route côtière qui mène à Calvi = 20 Kms de route à défoncer le périnée d’un éléphant (!)
- j’ai adoré Cargese, peu touristique, où la discussion est aisée avec les locaux.
- la Corse c’est pas vraiment du plat !
- depuis Cargese, je m’en vais vers Mezzavia (nord d’Ajaccio) c'est top de top, puis je continue vers Corte et là aussi, top de top surtout Bocognano-Corte-Bocognano.
- d’Evisa à Porto : coup de cœur avec les gorges de Spelunca même si j’ai l’épaule au ravin. Paysages énormes malgré le rétrécissement de la voie le long des gorges.
- A Zonza, la pluie cesse et c’est là que tout va commencer avec uns descente fantastique de 40 Kms sur Porto Vecchio. : ma route coup de cœur et ma préférée de toutes celles que j’ai parcourues jusque là car
: virolos variés avec séries de serrés et d’épingles ( j’aime en descente) puis parties plus roulantes, virolos plus amples puis série de serrés sans surprises
: revêtement exceptionnel
: fréquentation quasi nulle dans ce sens (3 BARS et 1 moto) alors que dans l’autre sens, y’a du monde
: paysages somptueux avec tout = forêt, montagne, lac de barrage, vue sur le golfe de Porto Vecchio (pas de photo) depuis le village l’Ospedale, une cascade où je ne me suis pas arrêté.
: route suffisamment large pour la GS "Albatros" équipée valoches latérales ...
La découverte des routes Corses comme je l'ai fait me fait penser que j'aurais dû repartir de Bastia et non d'Ajaccio (en plus, c'est moins cher mais à vérifier)
De retour sur le continent, pourquoi rentrer direct à Bordeaux ? Donc roulage dans les départements 04, 05, 06 et 83 : cime de la Bonette, route Napoléon….
Merci Lucien pour le partage, et bravo à Madame la passagère qui a tenu le coup jusqu'à Toulon, avant que tu ne poursuives seul dans les Alpes ! Un vrai fada de la moto...! !
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Par choraleur. le 2 Mars 2020 à 07:59
C'est la 3° édition du Festival du Film Moto de Nice, du 21 au 23 février, qui me sert de prétexte à cette belle transversale ! Roulez, roulez ... c'est partit !
Déjà entre Barbezieux et Périgueux (via Montmoreau et Ribérac) c'est un festival de virolos sur des p'tites routes que je ne connaissais pas...
Puis c'est la traversée du Périgord (via Les Eyzies et Sarlat) jusqu'à Figeac ... ça tournicote toujours !
Ensuite les paysages arides et rocailleux du Lot, les causses du Rouergue et le plateau du Larzac, avant d'enquiller les fameuses Cévennes. Tu le devines aisément, toujours sur des viroleuses qui vont bien.
A partir de Nîmes, traversée de la Provence et circulation bien plus chargée qu'avant... Y'en a du monde qu'habite par là, c'est dingue ça !!
Un peu plus loin (je suis presque arrivé à destination), je vois la Méditerranée et traverse l'Estérel (après Fréjus, via le DN7) tout fleuri de mimosa. Les fleurs sont presque aussi belles que les enfilades de petites courbes, c'est dire !
Voilà quelques repères de mon itinéraire Aller ... Oléron, Pons (17), Barbezieux (16), Périgueux (24), Sarlat (24 ), Gourdon (46 ), Figeac (46), Rodez (12), Millau (12), Le Vigan (30), Nîmes (30), Beaucaire (30), Salon de Provence (13), Aix en P. (13), Fréjus (83), Cannes (06), Nice (06).............. et sensiblement la même chose pour le retour.
Bon j'avoue, dans les 2 sens, juste un p'tit bout d'autoroute entre Cannes et Nice, tellement la circulation est engorgée en traversant les agglomérations qui se suivent touche-touche.
La Tromph fait aussi bien, voire mieux que mon ex. GS ... J'apprécie sa relative légèreté, sa vivacité moteur et sa tenue de cap pourtant parfois troublée par les effets moyens des gros freinages en courbe (en cas d'urgence ...), et enfin il faut que je règle l'amortisseur un poil plus souple.
Globalement satisfaisant pour l'instant... mais voyons ce que ça donnera dans 200 000 bornes
Un mot sur l'excellent Festival du Film Moto : une programmation de grande qualité, originale et pleine de passion pour l'univers de la moto. Des chouettes rencontres facilitées par les repas pris ensemble sur place ! Au total, une belle organisation, un jury tip-top (Pierre-William Glenn et Anne-France d'Hauteville entre autres, excusez du peu !), et un public de connaisseurs ...
Des belles images et des bons moments !!
Une belle virée en moto, j'y retournerais, c'est sûr !!
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Par choraleur. le 28 Janvier 2020 à 18:23
Notre ami Lucien en 1200GS, Bordelais mais Basque de cœur, nous propose cette fois une belle boucle Européenne qui le mènera en Norvège avec un retour via Copenhague, Berlin, Prague, l'Autriche, l'Italie et la Suisse.
(schéma global de son itinéraire)
1° étape de Bordeaux à Charleroi (B)
2° étape de Charleroi à Neumünster (près de la frontière Allemagne / Danemark)
3° étape jusqu'à Pandrup au nord de la péninsule Danoise
4° étape, traversée Danemark-Norvège ... de Hirtshals à Kristiansand (plus de 3h de ferry) et pause à Mandal
5° étape de Mandal à Stavanger, on suit la côte Sud-Ouest de la Norvège, en remontant tout doucement vers le Nord.
étape 6 : de Stavanger à Haugesund, en contournant le grand Boknafjorden par l'Est.
étape 7 : de Haugesund à Brekke, on continue vers le Nord
(fermes piscicoles)
étape 8 : de Brekke à Geiranger (Djupvasshytta)
étape 9 : de Geiranger à Vinstra
étape 10 : on descend direct plein sud, via Oslo la capitale Norvégienne, vers Sarpsborg (Sud Norvège, près de la frontière avec la Suède).
étape 11 : de Sarpsborg à Trelleborg, pointe extrême Sud de la Suède. Le temps est gris, on visite au passage Copenhague, la capitale Danoise.
étape 12 : de Trelleborg à Rostok en Allemagne, via un ferry, puis pause à Malchin (50km au Sud-Est de Rostok).
étape 13 : Malchin - Berlin - Prague (Tchéquie, pour 2 nuits). Visite de Prague (sympa)
étape 15 : de Prague à Tolmezzo ( Nord-Est de Venise, Italie) via l'Autriche et ses tunnels et le train où la moto trouve une place, sur la 167 au Sud de Salzbourg, avant d'arriver à Mallnitz. Passage en Italie par le magnifique Plöckenpass / col de Monte Croce Carnico ...
étape 16 : de Tolmezzo à Santa-Clarina, on traverse les Dolomites
étape 17 : de Santa-Clarina à Chamonix (les Houches), à travers la Suisse et quelques cols : col Di Gavia, Passo di Foscagnio, Passo di Eira, col du Julier, col du Simplon, col du Saint Bernard, col de la Forclaz, col des Montets ...
étape 18 : Chamonix Bordeaux ... That's the End
Au total : 8200 km et des paysages à couper le souffle. A propos de la Norvège : de l'essence au même prix qu'ici (mais moins chère au Danemark), des petites Coop (avec les stations essence) mais pas trop de troquets, de la bouffe "du monde" abordable, des restos et des hôtels de qualité mais pas au premier prix (!), le vin à 25€ minimum ... bref, la vie est chère pour le touriste qui vient d'un pays au niveau de vie moins élevé.
Météo changeante, les jours très longs (pour dormir, penser au bandeau noir sur les yeux), réseau routier en bon état, signalisation routière pas toujours compréhensible et quelques radars, de la fraîcheur dans la partie Nord de la boucle (3 ou 4°) et les montagnes enneigées, des fjords magnifiques, des ferrys accessibles et pratiques, la chouette route des Troll n° 63 .... etc.
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