C'est l'amortisseur arrière d'une VOXAN 1000 Cafe-Racer, dont le premier exemplaire sort en avril 2000 de l'usine d'Issoire (63), quelques mois après l'apparition du modèle originel le Roadster.     

La marque Française nait en 1995 et disparait en 2010, après une histoire malheureusement chaotique, faite de gros soucis financiers et de difficultés d'approvisionnement de certaines pièces confiées à une multitude de fournisseurs sous-traitants.     

La moto est pourtant bien née et très originale mécaniquement. Le gros VTwin est ouvert à 72°, compact.et bourré de caractère. Le cadre est signé par le génial Alain Chevalier. L'amorto Ar. est sous le moteur, les freins sont surpuissants, la moto est fine, très belle et séduisante ... hélas assez chère pour dissuader une clientèle pas vraiment rassurée par la dynamique financière précaire de l'entreprise (qui laissera 125 emplois sur le carreau ...).

Pourtant en si peu d'années d'existence, Voxan a montré de bien belles motos, outre le Roadster et le Cafe Racer, notons le beau Scrambler, puis la sportive et luxueuse Charade. Gageons qu'avec une 600CC plus accessible en entrée de gamme, peut-être Voxan se serait mieux implantée dans le marché.  

le Voxan Club de France 

.                                                                                                                              

C'est la MOTOBECANE 350, 3 cylindres 2T, proposée entre 1972 et 1976..

Espérant concurrencer l'industrie moto Japonaise florissante, Motobécane lance cette 350, moderne (injection électronique) et vivement colorée (rouge, jaune, bleue, verte), de 38CV pour 170kg.

Hélas, déjà plus chère que les jolies Nippones, c'est la crise pétrolière de 1973 qui va contrarier sérieusement la carrière de cette 3 1/2. Le coût du litre de coco s'envole ... or la 3 cylindres en avale quand même 8L aux 100 malgré l'injection ... !!

Précisons aussi qu'une hausse de la TVA de 10 points (soit 33,3%) pour les machines de plus de 250cc, en 1973, va forcément plomber l'ambiance pour cette moto Française souhaitant conquérir le marché.  (Merci Giscard-d'Estaing, sinistre des finances de G. Pompidou).

Même si c'est très difficile à mesurer, il semble également qu'à l'époque, la presse spécialisée se soit vraiment acharnée sur la Motobec. avec peut-être quelques conséquences sur les ventes ?

Facilement reconnaissable avec ses 4 sorties d'échappement, son carter intégral de chaine de transmission secondaire, son kick, son disque à l'avant, un phare très efficace et la légère fumée bleutée sur les premiers 100m parcourus... 

On notera que ce sont seulement 800 motos qui seront construites. Motobécane envisagera un modèle 500cc sur les mêmes bases en 1975, mais seuls quelques prototypes seront construits.

Absolument tout savoir sur la Motobécane 350 3cyl

C'est le pilote Français Michel Rougerie sur le circuit d'Hockenheim (Allemagne de l'Ouest) en 1977, lors du 3° Grand Prix 500 de la saison. Michel ne finit pas la course sur bris de chaine ... que l'on voit bien valser sur la photo.

Cette photo célèbre a été prise par Éric Vargiolu .... pour l'agence DPPI.

Michel Rougerie se tue en course lors du GP de Rijeka (Yougoslavie) en 1981, à l'âge de 31 ans. Il fut un des plus grands pilote Français dans une époque où les Français étaient nombreux sur le Continental Circus. Tout jeune, il remporte le Bol d'Or 1969 sur une 750 Honda toute récente, puis finira (entre autres performances) 2° du championnat du monde 250CC en 1975, derrière Walter Villa, tous les 2 sur HD-Aermacchi.  

Toujours aux avant postes, plein de talents et très sympathique et abordable dans les paddocks, Michel Rougerie reste encore une figure très estimée et respectée dans le milieu de la moto. 

C'est une MOTO GUZZI  Stelvio 8V NTX 1200                                millésime 2016

Apparue en 2007 et produite jusqu'en 2017, cette Stelvio a de beaux atouts. Le gros bi en V cher à la marque, est un 1150cc refroidit par air et huile, 4 soupapes par cylindre. La moto est équipée d'un cardan et d'un, réservoir de 30L, ... Elle est un peu lourde (250kg) mais sa tenue de route est légendaire, et son confort au top. Bien équipée c'est une belle baroudeuse, d'ailleurs son nom Stelvio est  évocateur d'une belle balade du côté du col Selvio, tout près de la frontière Italo-Suisse 

Ce célèbre col, est un des plus hauts des Alpes (2748m) comporte 84 virages, dont des sacrées belles épingles, 44 sur un versant et 40 sur l'autre. C'est le but d'un gros rassemblement moto, tous les ans début juillet. 

C'est la synthèse "technique" commerciale d'une BMW R18 , gros custom Bavarois de 1800cc sorti à l'occasion du centenaire de la marque, inspiré par la mécanique d'une ancienne et légère R5 de 1936. Ce moteur est le plus gros flat jamais produit par BMW, il développe 91CV pour 16,1mkg à 3000trs. 

Le premier modèle pèse déjà 345kg ; la moto a un empattement de 1,71m et est super équipée. Les utilisateurs évoquent d'excellentes aptitudes routières. Les finitions semblent excellentes et ça brille de partout, qu'on soit sur un model custom propre et épuré ou sur un mode énorme paquebot (le "Transcontinental") suréquipé carénage-tête de fourche-pare brise-bagagerie-hifi-marche arrière et tout le toutim. 

La gamme R18 comprend déjà 5 versions, mais comme souvent maintenant, à partir d'une bécane de base, tu peux configurer cette BM avec une grande variété d'accessoires, rendant ainsi la 18 plus proche de ce que tu veux. Tout cela contre un sacré paquet de pognon, évidement ... 

C'est une YAMAHA 250 XS de 1977, bicylindre vertical 4T de 25CV à 9500tr/mn. Soumis déjà à des normes anti pollution, Yamaha délaisse peu à peu les 2 temps, et importe en France des XS 250, 360 et 400cc. Comme pour les autres constructeurs Japonais, le segment est alors dominé par Honda. 

à noter que le poids de la moto varie très peu quelque soit sa cylindrée (autour de 175kg), et que ses lignes esthétiques faisaient qu'on reconnaissait aussitôt les XS. 

 La famille XS est grande ... hormis les 250, 360 et 400, on notera aussi une XS 500, toujours bicylindre, mais à 4 soupapes par cyl, qui développait 48CV, les fameuses XS 650 qui imitaient si bien les Anglaises, puis les XS 750 et 850 à 3 cylindres, et enfin les grosses XS1100 4 cylindres... 

Certaines étaient également déclinées en modèles Custom . 

C'est une BUELL XB12R-Firebolt, produite entre 2004 et 2007, made in USA sur une base moteur HD 1200 gonflé à 100CV. 

Erik Buell fait des motos depuis 1984, toutes originales par rapport à la production habituelle. Celle ci étant clairement destinée à l'arsouille musclée !

Les 2 longerons en alu du cadre font office de réservoir d'essence, le pot est sous le moteur, la transmission finale se fait par courroie, l'unique frein à disque avant est périmétrique, le moteur est coupleux et puissant, la tenue de route permet la vivacité du pilotage.

On note que Buell connait 3 périodes : Buell avec les moteurs HD, puis EBR (Erik Buell Racing) avec des moteurs Rotax (1125 R et CR), et enfin de nouveau Buell (sans son créateur historique qui a été débarqué) avec des 1190 Hammerhead de 180CV toujours sur base Rotax. 

C'est une KAWASAKI RE5, produite entre 1996 et 2006. 

La petite Kawa reprend le bicylindre vertical 498cc de la GPZ500, lui faisant perdre 10CV au passage (ici 50CV) ainsi que son frein Ar à disque et sa bulle sport-GT. Ainsi simplifiée et parée, la RE5 (171kg à sec) fera une excellente machine pour les moto écoles et les rouleurs tranquilles qui enquillent des bornes et des bornes sans se soucier des modes du moment. 

Dotée d'une belle réputation (qualités routières, facilité d'emploi, confort, entretien économique) la RE5 bataillera dur dans un secteur concurrentiel redoutable (500CB, 500GSE).

C'est une SUZUKI 800 VX importée entre 1989 et 1996. Cette routière est inspirée par le custom Intruder, dont elle reprend la base moteur (V-Twin 4 soupapes /cyl, refroidissement à eau, transmission finale par arbre) 

Dotée d'une excellente réputation, économique, bien équipée, la VX a fait le bonheur discret de quelques GT'istes . Un point est à surveiller, car il est observé parfois un amortisseur Ar qui fatigue rapidement, d'où une tenue de route perfectible quand la moto est bien chargée. 

... le type d'occase pas chère, idéale pour un usage pépère ! 

 C'est une ROYAL ENFIELD 650 Interceptor, produite en Inde depuis 2019 (ici, au vue du coloris bleuté, probablement un 2021 ou 22). Ce twin vertical refroidi par eau, fait 48CV avec un couple maxi de 5,40kg-m,  et pèse 217kg. La moto est décrite comme étant de qualité, son comportement moteur et sa tenue de route sont globalement appréciés.

Seul le garde boue avant, en plastique, dénote de l'ensemble néo rétro vintage qui séduit les amateurs. Un gros atout de cette RE, c'est aussi son tarif très bien placé par rapport aux meilleures concurrentes. 

On notera que l'Interceptor nouveau reprend le nom de la Royal Enfield 736cc des années 60 (1963) destinée essentiellement au marché US, californiens entre autres.