C'est une construction délirante et évidemment impossible à faire rouler comme il est conçu là. 

Le montage a servi d'image publicitaire pour la marque Anglaise de pneumatiques DUNLOP, dans les années 70.

"Votre moteur dépasse-t-il vos pneus ...?" 

Dans un contexte où les moteurs sont de plus en plus gros et puissants, le message publicitaire consiste à te faire douter sur les capacités de tes pneus à tenir le coup ... et justement la marque, elle, te propose ce qu'il faut pour encaisser les puissances du moment. Of course !! 

NB : l'humour Anglais, décalé, est mis en scène sans l'aide d'un logiciel contemporain, c'était avant ...   

N'empêche, quel drôle de moteur ... Existe-t-il vraiment ? On peut avoir des doutes aussi !

 C'est une TZ750 YAMAHA  OW31  préparée pour le Bol d'Or 1978.

Pilotée par Patrick Pons et Christian Sarron, la moto ( 4cyl 2T de 115CV ) fait évidemment la pôle, puis surprend tout le monde en restant pendant 17 heures en première position avant l'abandon. Mais, en 1979, elle termine la course en deuxième position !! 

On attendait pas l'OW31 à ce niveau, habitués à la voir briller dans tous les grands événements du type 200 miles et le Championnat du Monde Formule 750.  Cette moto fut pilotée par les plus grands pilotes de l'époque !

L'OW31 nait en 1975, après maintes évolutions et adaptations au règlement du Championnat ... On dit que sa conception s'appuie sur le moteur d'un modèle routier qui n'a jamais été produit, à savoir la GL750 vue en 1971 au salon de Tokyo.

Les derniers modèles d'OW31 envoyaient 145CV ...  

... 

Nous sommes arrêtés entre Nantes et Saint-Nazaire...

C'est la "Villa Cheminée" de Cordomais (44), située sur la berge de la Loire, à quelques centaines de mètres d'une grosse centrale électrique EDF fonctionnant au charbon. Réalisée en 2009 par l'artiste Japonais Tatzu Nishi, cette étrange cheminée fait écho à celles, beaucoup plus hautes, de la centrale.

Elle se visite, et il est même possible de la louer à la nuitée. Original, non ? 

pour en savoir plus 

situer et trouver ta route

C'est un moteur V4 DUCATI "Granturismo" 1158cc, 170CV, qui équipe les MULTISTRADA V4 S depuis 2021. 

Ce moteur abandonne la distribution desmodromique chère à la marque, pour adopter du classique chaine et pignon. Le V4, 16S, est plus petit et plus léger que le V2 ... et la Multistrada devient le maxi trail le plus puissant du marché, avec un poids quasi identique à la concurrence, soit 242kgs tous pleins faits. Evidemment bourrée d'électronique high-tech, jusqu'au radar qui t'impose la distance d'avec le véhicule qui précède, cette usine à gaz est impressionnante tant elle semble à la pointe de la technologie ... mais est-ce que ces capacités seront utilisées au quotidien ?   

On note que c'est sur cette base V4 que sont développées également les Street-Fighter et les hyper-sportives Panigale de 214CV ... 

Cette vitrine évoque tout le chemin parcouru depuis les premières Multistrada 1000 DS de 2003 (87CV) ... où déjà on était pô du tout dans l'saucisson 

C'est un HONDA NM4 VULTUS, vendu en France à 100 exemplaires seulement, fin 2014. Inspiré par les mangas, ce 2 roues à moteur, est une espèce de scooter qui sort tout droit de la Guerre des Etoiles ...  Un moteur bicylindre 745cc avec Dual Clutch Transmission et 55CV ; une assise très basse, un confort urbain, et des détails esthétiques délirants comme par exemple les 25 couleurs possibles pour l'éclairage du tableau de bord ...On notera par ailleurs que ses "ailes" de chauve-souris (1m) rendront difficile l'interfile  ... c'est pô un Vespa quoi ! On croyait avoir tout vu avec le DN01, ben nan ! 

C'est une Yamaha XJ900, moto produite entre 1983 et 1994. Belle carrière pour la XJ qui va évoluer au gré des millésimes, toujours avec le 4 cylindres refroidit air/huile souple et puissant (97CV), la transmission finale par cardan, une esthétique discrète, une allure fine et des aptitudes au tourisme rapide.

On lui connaît 2 faiblesses chroniques : l'oxydation du fond du réservoir et la roue libre du démarreur qui faisait des siennes. Tout le reste est en béton, au point que certaines roulent toujours, y compris avec des kilométrages impressionnants. On note aussi qu'elle a été beaucoup appréciée des sidecaristes et des rouleurs au long cours qui l'ont équipée GT, avec carénage et sacoches !

Dans la famille XJ, on retiendra aussi la 400, la 650 (1980) qui inspirera la 900, et la 750 à la carrière aussi longue que celle de la 900. La 900 XJS Diversion succèdera à l'XJ avec un look plus "moderne"...  

C'est une Moto Morini Corsaro 125, produite entre 1959 et 1975 par la fabrique Italienne installée à Bologne en 1937, qui sort sa 1° moto en 1946 en copiant, comme tant d'autres marques, la célèbre 125 DKW 2T.  

Ce petit mono Corsaro, 4T, connut un grand succès tout au long de sa carrière, car réputé indestructible et performant. "Veloce", "Country", " Regolarita"  se succèdent et on passera progressivement de 7,5CV en 1962 à 14CV en 1973 ... c'est dire la santé du moulbif !  Un "Corsaro Spécial" de 74  avionnait même à 136km/h 

... c'est presque trouvé, c'est une DUCATI MHe, produite entre 2000 et 2001, à ne pas confondre avec la fameuse MHR produite entre 1979 et 1985, d'abord en 863cc (on l'appelle la 900 MHR) puis en fin de carrière en 1000cc (973cc, 77CV, avec démarreur électrique, et non plus le seul kick). 

Que les puristes me pardonnent, ici, en fait, toujours sur la base d'une 900SS S2, on voit bien sur les photos des 2 modèles, y'a un paquet de transformations qui "modernisent" la MHR de l'époque....(tubes et pots, fourche, freins, mono bras Ar et amorto ...). A noter que la sublime esthétique du MHe évoquait davantage le café-racer. 

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Mais revenons à la MHR, la Mike Hailwood Replica qui naît au lendemain de la victoire du grand Mike The Bike au TT de l'ile de Man en 78. Son arrivée est saluée unanimement par les passionnés de Ducati. On la trouve belle et racée, et elle inspire la compétitivité de manière originale ... et puis avouons le, on aime bien quand une vieille marque Européenne (avec un V2) se frotte avec succès aux 4 cyl Japonaises affûtées. 

Si Ducati vend une image sportive, de la beauté et du rêve, les 72CV du 900 ont du caractère et la moto est reconnaissable entre autres par sa tenue de route et la qualité de ses équipements (Marzochi, Brembo, Campagnolo. ...) et ses performances (222km/h), 

C'est la MORBIDELLI 850 V8 produite en seulement 3 exemplaires en 1994. 

Cette moto se caractérise par une esthétique discutée (à l'époque), les "yeux de grenouille" et l'ensemble signé par Pininfarina ne faisant pas l'unanimité. Par ailleurs le cadre est fait par Bimota, et tous les équipements sont de très haute qualité. 

Mais c'est surtout son superbe "petit" moteur V8  aux 32 soupapes, conçu par Giancarlo Mobidelli lui même, qui rend cette moto fabuleuse. S'inspirant des Cosworth de F1, tout sera réduit à 70kg, et donnera un moteur très utilisable (120CV), à la sonorité envoutante (1 seul pot). La tenue de route s'avère bonne, malgré un amortisseur arrière assez dur, et la moto est reconnue globalement par de bonnes aptitudes sur la route. 

Son prix est aussi exceptionnel (le moteur est complexe donc couteux), mais les carnets de commande sont pourtant archis pleins ... les essais sont excellents et le V8 fascine ! Hélas pour Giancarlo Morbidelli, malgré les modifs esthétiques nécessaires, le rêve prend fin prématurément car les investisseurs et ses partenaires abandonnent le projet et lâchent l'entreprise. 

En Europe, on pouvait voir un exemplaire de la V8 au musée de Pesaro (musée et collection disparus depuis), où il paraît même que certains l'ont entendu ... 

Pour la petite histoire, dans les années 50, MORBIDELLI créait surtout des machines pour travailler le bois et son entreprise employait 350 personnes. La compétition moto le passionnant, ce mécanicien de génie créa ensuite des petites cylindrées très affutées. Des pilotes, et pas n’importe lesquels, ont ainsi remporté des Grand Prix et des titres (en 125, notamment) sur des Morbidelli 2-temps: Angel Nieto, Pierpaolo Bianchi, Mario Lega, et, en 1979, et Graziano Rossi (le père de VR46) qui n’a loupé le titre que de peu.

 C'est une BOSS HOSS V8 6200cc, made in USA depuis une trentaine d'année ... LA moto la plus grosse du monde, en vente libre ... 

L'idée de BOSS HOSS c'est de mettre un V8 Chevrolet dans un cadre de moto, et vogue la galère ... Tout est démesuré, la puissance (au minimum 445CV), le couple (3 fais plus élevé que celui du Rocket3 Triumph ...), le poids (pas moins de 500kgs), la taille du cadre et des pneus, des suspat' de camion, les accélérations de dragster, le look qui évidemment ne passa pas inaperçu... et les tarifs qui commencent autour de 65000-70000€, une grosse paille ! 

Par contre, il semble que le freinage soit pas à la hauteur, que la chaleur du moulbif équivaut à celle d'un gros barbecue, et qu'avec son embonpoint sa tenue de route préfère les highways à nos petites départementales. 

On le devine, avec un poids pareil, toute improvisation relève sans doute de la roulette russe. Les essais évoquent la nécessité d'âtre tout doux avec une BOSS HOSS, en anticipant au maximum tout ce qui viendra contrarier une trajectoire qu'il faudra de toute façon envisager avec le moins d'angle possible !  

 Mais succès assuré au troquet du coin, le vendredi soir quand t'arrives à la réunion du moto-club !